« y a t’il », « y a-t-il » ou « y-a-t-il » : Quelle est la bonne formule ?
Écrit-on « Y a t-il », « y a-t-il » ou « y-a-t-il » ? L’expression est très souvent utilisée dans la vie de tous les jours, mais on ne sait plus si on doit mettre un, deux ou trois tirets pour faire la liaison entre les deux voyelles « a » et « i » et si on doit utiliser une apostrophe ou non entre « y » et « a ».
Cet article va nous permettre d’étudier les règles permettant de faire bon usage de l’expression « Y a-t-il » en forme interrogative.
« Y a-t-il » est la bonne formule
En français, l’apostrophe permet la contraction d’un article ou d’un pronom se rapportant à un nom commençant par une voyelle, ceci pour une diction facilitée.
Il est plus facile de prononcer « Je t’apporte les courses cet après-midi » plutôt que « Je te apporte les courses cet après-midi ».
Dans l’expression qui nous intéresse, il est à noter que c’est déjà une forme interrogative.
On ne peut pas appliquer cette règle de l’apostrophe et donc écrire « y-a-t’il » car le « t « ne remplace pas le pronom « te ».
Le « t » est ajouté pour permettre de ce qu’on appelle, une liaison euphonique c’est-à-dire une liaison entre 2 voyelles. Cela pour faciliter la prononciation.
De même, le phonème « y » n’est pas une contraction d’un pronom, donc on ne mettra pas non plus d’apostrophe entre le « y « et « a » ni de trait d’union.
La forme exacte et la seule forme acceptable est Y a-t-il.
Exemples :
- Y a-t-il des devoirs à corriger aujourd’hui ?
- Y a-t-il un restaurant dans cet hôtel ?
- Y a-t-il quelqu’un que vous connaissez dans cette entreprise ?
- Y a-t-il quelqu’un dans la voiture ?
- Y a-t-il quelqu’un qui peut passer nous voir pour récupérer la clé USB ?
- Combien y a-t-il de personnes dans cette salle de réception ?